Effectifs et équipements scolaires de Senlis

A l’origine de l’étude, un constat et des questionnements de la municipalité : plusieurs écoles sont sous-occupées depuis plusieurs années, une situation propice à des regroupements scolaires, tels que préconisés par la direction académique. Anciennes pour la plupart, ces écoles sont énergivores et coûteuses à faire fonctionner.


Par ailleurs, un éco-quartier, en projet dans la commune, induira des besoins nouveaux dans les écoles ; dans quelle proportion ?

Comment optimiser et mieux adapter l’offre d’équipements scolaires aux besoins actuels et futurs de la commune ?

 

L’étude comprend deux phases.

La première phase s’est attachée d’une part, à étudier la localisation des écoles dans la ville, d’autre part à projeter les effectifs d’élèves dans chacun des secteurs scolaires, en confrontant les résultats à la capacité d’accueil des établissements. Il s’agissait d’identifier les secteurs de la ville sur ou sous-équipés, ainsi que les regroupements scolaires envisageables à court et long termes.

 

La seconde phase s’est intéressée aux équipements scolaires eux-mêmes. Elle comprend un état des lieux sur l’état technique général et les besoins de réhabilitation des établissements, apportant ainsi des éléments d’arbitrage complémentaires pour les regroupements scolaires éventuels. Dans un second temps, elle propose des pistes de reconversion des sites, dans l’hypothèse d’une fermeture d’école : quelles pourraient être les nouvelles destinations envisageables pour les îlots concernés ?

 

Quelques enseignements de la phase 1 :

 

  • D’un point de vue strictement quantitatif, les écoles existantes sont largement en capacité de répondre aux besoins générés par l’éco-quartier.

 

  • Sous un angle urbain et fonctionnel, l’étude fait apparaître une distance aux écoles par secteur scolaire qui nécessite dans beaucoup de cas le recours à la voiture pour les familles. L’étude questionne sur la notion de proximité de ces équipements, a fortiori dans la perspective du futur éco-quartier. Aucun groupe scolaire actuel ne présente une localisation privilégiée pour accueillir les enfants de l’éco-quartier.

 

  • A court terme, il semble opportun de mettre en oeuvre le regroupement des écoles de Beauval et de l’Argilière et d’examiner par ailleurs l’état constructif du groupe Anne de Kiev, afin de décider de son maintien ou pas.

 

  • Dans les cas de regroupements scolaires, l’étude préconise des aménagements ou le renforcement des liaisons douces à l’intérieur des quartiers concernés, afin de compenser ou limiter les inconvénients pour les familles et améliorer les circulations entre les écoles, ainsi que le fonctionnement des quartiers.

 

  • D’autres regroupements scolaires pourront être engagés, mais à plus long terme. De plus, ces choix devront s’inscrire dans une réflexion globale sur les équipements scolaires du 1er degré, qui traiterait notamment des sujets suivants : l’état constructif et thermique des écoles, le développement urbain en cours et la répartition des écoles dans la commune, le cas particulier des écoles en cœur de ville et les problèmes de circulation, d’accès et de stationnement, ou encore l’image des équipements pour la ville de Senlis. La phase 2, en cours, contribue à cette réflexion.

 

Cette étude est menée en étroite collaboration avec les Services techniques, de l’Enfance-jeunesse et de l’Urbanisme de la ville de Senlis.